Normalement, deux fois par an (en mars et en septembre), c'est le moment de l'année où le jour et la nuit ont la même durée, il correspond alors pour les habitués des côtes atlantiques à l'époque des grandes marées. Pour Françoise de Panafieu, c'est raté! Pour son premier grand meeting de campagne, jeudi dernier, à la salle Equinoxe dans le XV° arrondissement de Paris, l'ambiance était plutôt tristounette. Bien sûr, il y avait quelques maigres bouquets de ballons multicolores, l'ambassadeur américain en France, Rachida Dati, en retard mais... au moins présente à l'inverse de Christine Lagarde et Christine Albanel pourtant annoncées et une salle bien trop grande pour accueillir les fans de la candidate UMP à Paris. A la tribune, les têtes de liste (pas forcément amies entre elles) dont l'inamovible Jean Tiberi, l'ancien maire de la ville, réduit à faire bonne figure sur l'estrade pour conserver sa mairie d'arrondissement du V°. En maitre de cérémonie un peu lourd et très approximatif, le journaliste Roger Auque n'arrive pas vraiment à chauffer une salle un tantinet désabusée par le gros temps qui souffle sur les chances de leur candidate à détrôner le maire socialiste sortant. Résultat: la candidate UMP ne renouvelera pas une telle expérience avant l'entre-deux-tours. Son deuxième (et seul autre) meeting aura lieu à la Mutualité après le 9 mars. D'ici là, Françoise de Panafieu fera du terrain.
B.M
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