Christophe Girard, adjoint au maire de Paris en charge de la Culture (il est l'initiateur des Nuits blanches et de Paris-Plage notamment), l'assure: Bertrand Delanoë "aime bien" Denis Baupin, son adjoint Vert aux Transports. Mais voilà, à l'écouter, entre les deux c'est l'amour vache. Autant Delanoë apprécie le dynamisme et l'imaginativité des Verts quand ils bousculent le conformisme des socialistes parisiens, autant il ne supporte pas le "chantage permanent" auxquels ils se sont livrés pendant la dernière mandature. Qu'on se le dise! Delanoë, s'il est réélu, veut rester le patron et ne pas subir la pression des écologistes. Résultat: plus question d'être l'otage d'un groupe Vert trop puissant. D'où une campagne musclée et des mises en garde répétées à ses alliés tumultueux sur le rapport de force à l'issue du 1er tour et l'incertitude qu'il en résulterait (en cas de victoire) sur le sort qui leur serait réservé dans le nouvel exécutif. Mais Delanoë n'a aucune envie de changer d'alliance: les Verts restent des alliés privilégiés. Un avis partagé par Girard même s'il admet "se retrouver" dans la ligne de François Bayrou et s'entendre très bien avec Marielle de Sarnez, la leader du Modem dans la capitale.
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