D'accord, la majorité UMP n'est pas au mieux de sa forme. Les couacs se multiplient (Neuilly en est le dernier exemple) et la popularité du chef de l'Etat continue de chuter. Mais pas question au PS de crier victoire trop tôt. " En quatre semaines de campagne, la donne peut encore changer, prévient le député socialiste de l'Indre Michel Sapin. A force de nous donner vainqueur, cela va mobiliser l'électorat de droite et démobiliser le notre." Surtout, ce proche de Ségolène Royal redoute, même s'il est affaibli, "l'habilité" de Sarkozy. "On l'a vu à l'oeuvre pendant la campagne présidentielle, c'est un pro de la communication. Il sait y faire." Mieux, Sapin pense que Sarkozy peut reprendre la main et redonner du tonus à ses candidats en donnant un nouveau coup de pouce à l'augmentation de 0,5% des fonctionnaires et à celle des petites retraites.
B.M.
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