François Fillon est aujourd'hui à Blois. Il sera lundi à Lyon. On l'a vu à Strasbourg et à Caen. On l'annonce à Nantes. Il est passé et repassera par Marseille. Bref, le Premier ministre, devenu depuis peu l'homme de droite le plus populaire de France, se rend au chevet des élections difficiles. Car les candidats de la majorité Nicolas Perruchot, Dominique Perben, Fabienne Keller, Brigitte Le Brethon et même Jean-Claude Gaudin ne sont pas au mieux de leur forme électorale. A Caen et Strasbourg, on dit déjà que la droite a perdu. A Nantes, qu'elle perdra comme d'habitude. A Blois, que ce sera dur. A Marseille, que tout peut arriver. Mais Fillon n'en a cure. En s'occupant des cas désespérés, il ne risque pas d'être accusé de voler au secours de la victoire. Comme on dit, il fait son job. En chef de gouvernement. Ni plus, ni moins. Et c'est peut-être pour ça qu'il monte dans les sondages.
B.H
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