A neuf jours des élections municipales, impossible de croiser un ministre qui n'ait pas le bourdon. Au mieux, ils confient: "C'est vraiment difficile". Au pire:" Il y a une ambiance épouvantable". Qu'ils soient candidats ou non, têtes de liste ou noyés dans la masse, concurrents ou non pour les cantonales, les leaders de l'UMP trainent leur blues. Certains assurent qu'au lendemain de la défaite, les réglements de comptes seront saignants. Dans le collimateur: le président de la République, dont le dernier dérapage en date, au salon de l'agriculture ("Casse toi, pauv con") les atterre encore un peu plus que les précédents. Et la direction de l'UMP, et en premier lieu son secrétaire général Patrick Devedjian. Certains s'apprêtent à faire des offres de service. Mais pas avant le 10 mars. Comme dit un élu UMP d'Ile de France: "On ne tire pas sur une ambulance". Sympa, l'ambiance.
B.H.
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